Je sais plus combien de fois j'ai joué à ce jeu. Cette fois, c'est Art.ticuler et Arabicca qui m'invitent. Ayech, quant à lui, m'a invité, avant de faire disparaître le post en question (eh oui cher ami, je t'ai vu !).
7 choses au hasard sur moi :
1. Je dis rarement des gros mots en tunisien, par contre, en français....
2. Je regarde rarement la télé
3. Souvent je ne finis pas les livres que je commence à lire. Ou je les finis après avoir marqué une pause de plusieurs mois
4. Je bois beaucoup de café
5. J'aime pas le foot
6. Je suis droitier
7. Je n'aime pas le chocolat (oui, oui, ça existe des gens comme ça !)
7 choses à faire avant de mourir :
1. Ecrire un roman
2. Elever un enfant et le voir grandir
3. Visiter les Etats-Unis
4. Avoir assez d'argent pour pouvoir vivre comme je veux
5. Vivre dans au moins 2 autres pays que ceux que je connais déjà
6. Faire le tour du monde
7. Contribuer à ce que le monde change
7 choses que j'aime trop faire :
1. Lire
2. Ecrire
3. Prendre le temps de faire les choses à mon rythme
4. Etre surpris par une nouvelle idée qui jaillit de nulle part
5. Avoir une discussion sérieuse avec quelqu'un d'intelligent et de cultivé
6. Etre en harmonie parfaite avec moi-même, le monde, les sons, la lumière, les odeurs, les gens, le temps, et se dire que la vie est belle, tout en le pensant vraiment (j'ai déjà vécu des moments comme ça, mais ça ne se commande pas !)
7. Faire de nouvelles découvertes (en musique, philosophie, littérature, cinéma... et bien sûr découvrir de nouveaux amis)
7 choses que je déteste faire :
1. Laver la vaisselle
2. Etre obligé de supporter des gens que je n'aime pas
3. Etre obligé de faire des choses que je n'aime pas
4. Oublier de contacter quelqu'un, ou ne pas prendre le temps de lui répondre ou lui parler
5. Avoir la sensation que le temps est contre moi
6. Avoir la sensation de passer à côté de quelque chose
7. Etre incompris
7 choses que je ne peux pas ou que je ne sais pas faire :
1. Organiser mon temps libre
2. Garder le contact avec des gens qui comptent pour moi
3. Suivre un match de foot du début jusqu'à la fin
4. Ecrire avec la main gauche
5. Dire non (j'ai fait des progrès)
6. Jouer d'un instrument de musique
7. Passer la balle à 7 autres bloggeurs (tout le monde a été tagué, non ?)
7 choses qui m'attirent chez mon chéri (s):
(liste valable pour celles toutes celles que j'ai aimées et celles que j'aimerai)
1. Quand je lui parle, je dis : ses paroles
2. Quand je vois ses yeux, je dis : ses yeux
3. Quand j'embrasse ses lèvres, je dis : ses lèvres
4. Quand je caresse ses seins, je dis : ses seins
5. Quand je sens son odeur, je dis : son odeur
6. Quand je touche sa peau, je dis : sa peau
7. Quand on fait l'amour, je dis :ELLE
7 choses que je dis souvent :
1. Merde
2. Putain
3. Fait chier !
4. (...) sauf que (...)
5. Enfin voilà quoi ! (très pratique pour passer la balle à l'autre quand on est perdu dans ses idées et on sent qu'on commence à dire n'importe quoi)
6. ma3neha
7. tu vois ?
7 célébrités que j'aime :
1. Nietzsche
2. Gandhi
3. Kundera
4. Hannibal
5. Le prophète Mani
6. Oum Kalthoum
7. Bourguiba
Y a pas assez de place pour écrire : Bouddha, Fayrouz, Marcel Khalifé, W. Allen, Abdelwahhab, Camus, Beckett, Maalouf, Gaarder, N. Mahfoudh, Auster, Freud, Watzlawick, Satie... et tant d'autres !
J'essaie de trouver 7 bloggeurs qui n'ont pas encore été tagués :
1. Ayech (oui, oui, il faut rejouer l'ami !)
2. Brastos
3. Übermensch
4. Mariouma
5. Mahéva
6. Soufiène
7. Lina
dimanche 30 novembre 2008
Tag, Tag... Tagguer !
mercredi 19 novembre 2008
Elles ne pensent qu'à ça
Avertissement : ce post n'est pas sérieux
Ce que je n'aime pas chez les filles, c'est leur obsession maladive pour le sexe. Il paraît qu'elles sont toutes pareilles : le sexe constitue pour elles une seconde religion, et pour certaines, c'est même la seule religion qu'elles connaissent.
Ce n'est pas que je me plains, mais, comprenez, ça me fait de la peine qu'on nous prenne nous les hommes pour des objets sexuels. Ces filles ignorent l'intelligence du gars en face, sa politesse, ses bonnes manières, ses petites attentions. Elle ne pense qu'à ça : coucher (car elle appelle ça comme ça), pour ne pas dire baiser (excusez la vulgarité). Ces filles ne se sont même pas foutues d'appeler ça plus élégamment : faire l'amour.
Même notre fric, elles n'en ont rien à branler, puisque les coutumes sociales veulent que ce soient elles qui payent au resto (soit dit en passant ce rituel de toujours inviter le mec trahit sa logique utilitariste : la fille consent à cette règle pour la simple raison qu'elle sait qu'elle va être payée en nature plus tard).
Le pire c'est que, une fois la partie de jambes en l'air finie, Madame vous jette. Plus besoin de vous jusqu'à nouvel ordre. Elle va fumer une cigarette devant la fenêtre et elle n'a qu'une envie en tête : se barrer. Et vous dans tout ça ? Vous avez aimé ? On s'en branle. Tiens, elle s'en va déjà !
Le grand blasphème devant elles serait de parler enfants, famille, foyer, stabilité... Elles veulent pas en entendre parler. Elles préfèrent se vautrer devant la télé, regarder une partie de foot en sirotant une bière tout en se grattant les couil... mince, je veux dire les nibards. Impossible de les faire bouger de là, sauf bien sûr s'il s'agit de recommencer.
C'est clair, je ne les comprendrais jamais.
vendredi 14 novembre 2008
jeudi 13 novembre 2008
Le Moi n'est qu'une illusion
Pour la fleur de jasmin qui m'envoie des mots parfumés
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D'où viens le mot personne ? De persona, en grec ancien. Ce mot désignait à l'origine le masque que les acteurs mettaient pour jouer une pièce de théâtre. La personne est donc le masque que l'acteur met pour rendre crédible un "personnage". Ceci est valable aussi bien pour le théâtre, que pour la vraie vie : la personne que nous sommes n'est rien d'autre qu'un simple masque que nous mettons pour rendre crédible le personnage social que nous jouons, ou essayons de jouer.
Qu'est ce qui se passe lorsqu'on jette le masque ? Existe-t-il quelque chose qui se cache derrière la personne ? Et si oui, cette chose vaut-elle la peine d'être retrouvée et réhabilitée ?
Dans "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain" l'héroïne nous apporte des réponses à toutes ces questions : quand on jette le masque, notre vraie identité apparaît au grand jour, et cette identité mérite bien d'être retrouvée. En tout cas, dans le film c'est grâce à ces retrouvailles que le bonheur devient possible (en l'occurrence être avec la personne aimée). (pour plus d'infos sur ce film, cliquez ici)
Un premier niveau de séparation réside donc dans la différentiation entre le Moi social et le Moi intime (souvent ignorée et refoulé). Mais si on pousse la réflexion plus loin, pourquoi ne pas voir ce Moi enfoui comme plusieurs Mois et non pas un ?
Personnellement je soutiens l'hypothèse selon laquelle au fin fond de l'âme humaine habitent tous les personnages qu'on a dû jouer dans le passé, ceux qu'on aurait pu jouer, et ceux qu'on désire jouer. Ce sont des Mois différents les uns des autres, qui se côtoient, cohabitent et s'expriment au sein d'un même être. Ces personnages sont différents, mais aussi contradictoires et inconciliables, et c'est là tout le drame. Car il ne suffit pas de savoir dévoiler le Moi véritable en cassant son image sociale (la persona) pour aspirer à un équilibre psychique quelconque, mais encore faut-il s'accommoder avec une multitudes de Mois qui surgissent au fond de nous. Le jeu serait alors de savoir passer de l'un à l'autre, et de se dire à chaque fois : "ça, c'est aussi Moi". Le jeu est de les accepter, un à un, et de leur aménager chacun un espace d'expression dans notre vie.
Freud nous enseigne que trois entités cohabitent péniblement à l'intérieur de nous. C.G. Jung met en évidence la persona comme masque social arboré par l'individu. Nietzsche nous incite à rejeter la personne sociale au profit de l'individu libre et créateur. Il nous met en garde aussi contre la momification de cet individu : au lieu de l'Etre, c'est le Devenir qu'on se doit de célébrer : le divers, le changeant, le multiforme.
La voix de Bouddha, quant à elle, nous vient du fond des âges pour retentir avec force et conviction : "Le Moi n'est qu'une illusion".
vendredi 7 novembre 2008
واحد وعشرون سنة من الخبز
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كانت عمة أبي الطاعنة في السن تقول لي إن بورقيبة هو من يوفر لنا الخبز. وذلك بعد إذن الله تعالى طبعا. كانت مكانة بورقيبة في قلبها بعد الله مباشرة كما في قلوب ملايين التونسيين في ذلك الحين. وتسائلت بسذاجة: "هل يقدر الرئيس الجديد أن يطعمنا خبزا هو أيضا؟"
وانبلج فجر جديد. لم يأت الرئيس الجديد كي يطعمنا خبزا فقط، بل جاء كي يطعمنا خبزا وحرية، أو هكذا خيل لنا، أو هكذا قال لنا، أو هكذا فعل حقا. قانون الأحزاب، قانون الصحافة، إنتخابات، تعددية، ديمقراطية، ميثاق وطني... كانت كلمات تتردد في الصحافة وفي التلفزيون وكنت كل مرة أمطر أبي بالأسئلة. كان العهد الجديد عهد الأحلام الوردية. وكان وطننا واحة، والعالم العربي صحراء قاحلة.
دخلت المدرسة مع بدايات العهد الجديد. كنت أنتمي إلى آخر دفعة من "النظام القديم"، إذ تبدلت المقررات في العام الذي تلا دخولي، كما تبدلت أيضا أشياء كثيرة. ومع ذلك كنت أجد من يقول لي معزيا أن "النظام القديم خير" وكنا، نحن أبناء الدفعة الأخيرة قبل الأساسي، نشعر بالفخر لإنتمائنا إلى عالم يتلاشى رويدا رويدا.
صرت أقرأ الصحف بانتظام حتى أتدرب على القراءة السريعة. ثم أصبحت القراءة متعة والمتعة عادة. أذكر أن الصحافة كانت تنشر أحاديث لزعماء المعارضة الإسلامية، وأذكر تماما كيف أن أحدهم قال في إحدى الصحف أنه لن يمانع إذا قررت إبنته اتباع موضة الميني جيب. أذكر أن التلفزة لم تكن تستبله المواطنين بقدر ما تستبهلهم اليوم. رأيت مرة معارضين في التلفزة ينشدون حماة الحمى. سألت أبي مستنكرا: "كيف يتجرؤون على ذلك؟" فأجابني بهدوء: "إنهم توانسة!" صمتت وذهلتني المفاجأة. إنهم تونسيون! أصبح الوطن في داخلي رحبا يتسع للجميع، صار حقلا يعج بعشرة ملايين زهرة، يمكن لكل زهرة فيه أن تكون بلون مختلف عن الأخريات وأن تنشد "حماة الحمى" دونما خوف أو وجل. وأدركت دونما جهد كبير معنى التعددية رغم أن مدينتي كانت تسبح بحمد لون واحد.
تتالت الإنتخابات... الأولى فالثانية...فالثالثة. الأرقام مفزعة، تذكر بأبشع الديكتاتوريات، لكن ذلك لا يهم، فتونس شيء آخر، تونس استثناء، تونس ديمقراطية رغم اجماعها على رجل واحد. تونس تشعل الغيرة في قلوب أعدائها لذلك هم لا يقولون فيها كلمة خير.
كبرت وكبرت في خيالي الأحلام. جربت الحزب وانخرطت في بضعة منظمات شبابية. كان زملائي من النشطين شبابا مراهقين في مثل عمري. لم نكن نفقه شيئا في السياسة. كنا نبحث عن الترفيه: رحلات، مصائف، موسيقى وحفلات شبابية. كنا نتثائب في الإجتماعات السياسية ونلتفت يمنة ويسرة بحثا عن فتاة تجمعية جميلة الأهداب. كنا نبحث عن الحب وعن المغامرة وكانت صور صانع التغيير جميلة لماعة تغري بمستقبل مشرق. ثم مللت ذلك كله. ذات يوم قال لي أحد "المسؤولين" أنني "ثوري" لأنني قمت بملاحظة في غير محلها عن الإستفراد بالحكم. ضجرت من الفكرة الواحدة والرجل الواحد وصببت اهتمامي كله على الدراسة. قال لي أبي ذات يوم وقد شعر أن أفكاري لم تعد بألوان الحزب الأوحد: "رد بالك مالسياسة عيش ولدي". وآليت على نفسي أن آخذ حذري من السياسة.
غادرت الوطن تاركا أهل الهم غارقين في همهم. نحن جيل الهروب والتفصي من المسؤولية. في مدينتي الأروبية الجديدة صرت خلقا آخر. أصبح الوطن ذكرى بعيدة. أصبح الوطن هو الطفولة والغربة هي واقعي وحقيقتي الوحيدة. واستيقظت ذات يوم فقيل لي إنهم يحتفلون بعيد ميلاد الوطن.
2821 سنة بعد عليسة*، وهم يصرون على أن تونس بعثت إلى الوجود منذ عشرين سنة فقط. شاهدت تلفزتنا الوطنية السابعة (والوحيدة) فأصابني الغثياني. أهذا نحن؟ رأيت صورا بالأبيض والأسود تحت عنوان "قبل التغيير" تتحول إلى صور بألوان زاهية مرفقة بموسيقى مرحة. تقول العبارة المكتوبة أسفل الشاشة "بعد التغيير". نظرت إلى وجهي في المرآة، فلربما كتب أحدهم على جبيني "مغفل" دون أن أدري.
رجعت أمام الجهاز وفي حلقي غصة. إنهم يبثون وثائقيا عن "إنجازات تونس في عهد التغيير". لقد تجرأ الصحفي الفذ الذي قام بتركيب فلم البروباغندا هذا على وصف رئيس الدولة بـ"القائد الرمز". أريد فقط أن أعرف شعور التونسيين وهم يرون رئيسهم ينعت بلقب كان حكرا على أسوأ حكام العرب. أريد أن أعرف رأي رئيس الدولة نفسه في هذه البروباغندا الرديئة التي تجعل منه يوصف بنفس أوصاف سيئي الذكر صدام والقذافي والأسد. وتسائلت إن كنا فعلا، كما نتبجح دوما بحال أفضل من "أشقائنا" العرب.
لقد كرهت في صغري نشرات الأنباء على قناتنا السابعة (والوحيدة). لا يتحدثون إلا عن نشاط رئيس الدولة وعن مباريات كرة القدم. رئيس الدولة يحضر نهائي كأس كرة القدم ويهنئ رئيس نيجيريا بعيدها الوطني. رئيس الدولة قال... رئيس الدولة فعل... رئيس الدولة يأذن... رئيس الدولة يقوم بزيارة فجئية...رئيس الدولة يشرف...رئيس الدولة... لقد أصبحت نشرات الأنباء تلك خزعبلات أطفال بجانب ماكينة الكذب التي نراها اليوم. ورغم أن الجميع يعرف أن أب الأمة التونسية الحديثة يرقد في المنستير، فإنهم رغم ذلك لا يستحون من الإفتراء ومن الدجل. هل نستحق فعلا أن نعامل كجهال وكأغبياء؟.
مؤخرا تحدثت مع والدي في السياسة. أحسست أن ممارسات الحزب صارت تؤرقه هو أيضا رغم أن قناعاته السياسية لم تتزحزح. في معرض كلامه قال لي:"الرئيس بورقيبة...عفوا...أقصد بن علي...." كان ذلك كافيا حتى أفهم حنينه إلى الماضي البورقيبي. حنين يتقاسمه الكثير من التونسيين، ومنهم من لم يعرف أصلا بورقيبة في سنوات حكمه ومجده. وأخذتني رعشة؛ أيمكن أن نحنّ يوما إلى عهد بن علي كما نشتاق اليوم إلى المجاهد الأكبر؟
لسنا نعيش إلا الزمن الذي رضينا بالعيش فيه. لسنا نحمل إلا القيم التي أردناها لأنفسنا ولا نقبل إلا بالظلم الذي نسكت عنه. أما الوطن فإنه فيعرف قطعا أن له من العمر أكثر من 2821 سنة.
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* : تقول الأسطورة أن عليسة أسست قرطاج في 814 ق.م
mardi 4 novembre 2008
وثيقة تاريخية : كيفاش بوجلم اكتشف عالم التدوين
سي بوجلم قاعد في بيرو وقدامو أرديناتور مسكر . دايرين بيه زوز معاونين . الجماعة يحبو يفهمو آش معناها بلوغ :
بوجلم ـ بلوغ ، يعني جاية من بلغة . ياخي يبيعوا في الصبابط عالأنترنات الجماعة هاذم ؟
معاون 1 ـ والله ما ظهرلي . آنا البلوغات اللي ريتهم ما يحكيوش عالصبابط جملة .
معاون 2 ـ بالكشي جاية من بلاغة ، يعني الجماعة اللي غادي عندهم بزايد بلاغة ويعرفو يحكيو مليح...
معاون 1 ـ والا مالتبليغ ؟
بوجلم ـ تبليغ شنوة يا ولدي ؟
معاون 1 ـ مانعرش عليهم ... بالكشي يحبو يبلغوا حاجة آما ما فمة حد يسمعهم .
سكت بوجلم ومن بعد قال :
بوجلم ـ آنا يا جماعة قلبي ما قايللي خير . صبابط والا بلغ ، الجماعة هاذم ما هوماش ساهلين .
هوما هكاكة وواحد دخل يلهّج :
بوجلم ـ آش بيك ؟... آش عندك جديد ؟
السيد اللي دخل ـ عندي كلمة جديدة
بوجلم ـ كلمة شنوة ؟؟؟
تلفت عاليمين وعاليسار ، ومن بعد خزر لبوجلم في عينيه وقاللو وهو يرص عكل حرف يخرج من فمو :
ـ الــــــتــــــدويــــــــــــــــــن
بوجلم ـ شنوة ؟
السيد اللي دخل ـ والله كيما قتلك . هكة يسميو فيه بالفقهي . التدوين . والبلوغ يولي اسمو مدونة ، والبلوغور مدون...
معاون 1 ـ أحنا حرنا في بلوغ ، طلعلنا تدوين !
معاون 2 ـ تكونش عندها علاقة بالديوانة ؟
قعدوا يخمموا يخمموا ، ومن بعد المعاون 1 قال : بالكشي تكون جاية مالتداين .
بوجلم ـ تقول انتي قاعدين يسلفو لبعضهم فالفلوس ؟ لا لا ما ظاهرلي ...
معاون 2 ـ وكي تبدا جاية مالدين ؟
بوجلم ـ يعني خوانجية ؟؟؟
معاون 1 ـ آنا سمعت اللي فمة فيهم شكون ما يستعرفش لا بربي لا بالنبي... يعني ممكن يكونو خوانجية ... وممكن لا .
زادوا قعدوا يخمموا قرابة النهارين ويرحيو فالكريستال .
دخل عليهم واحد : "يلزمكم تشوفو هاذا فيسع فيسع !"
عداو ربع ساعة باش حلوا الأرديناتور .
عداو نص ساعة باش لقاو انترنات اكسبلورر .
عداو نص ساعة أخرة واحد يملي في الأدريسة بالحرف بالحرف ، ولاخر يلوج عالفلس فالكلافيي .
الصفحة بقات تتشرجا 23 دقيقة و 57 ثانية وبضعة أجزاء بالمئة (مرسي الآ ـ تيه ـ إي)
الصفحة ظهرت ، وبوجلم تحلت عينيه وهو قاعد يقرا في تدوينة تحكي عالديمقراطية في تونس .
بوجلم عيط : "تي يحكيو في كلام أكبر منهم هاذوما ! يلزمهم مقص ... يلزمهم مقص ..." حل القجر اللي عيمينو جبد مقص كبير "تو نعلمهم آنا ... يلزمهم مقص ... يلزمهم مقص..." هو هكاكة وواحد يعيط "لا سي عمار ، لاااااااااااا !!!!!
شي ، فات الفوت . سي عمار قص الكابل متع الأنترنات اللي مبرنشي في لورديناتور
lundi 3 novembre 2008
La politique en noir et blanc
Demain les américains iront voter pour changer le destin du monde. Nous autres non-américains nous sentons peut-être plus concernés qu'eux par ces élections. Le nom du locataire de la Maison Blanche a été de tout temps une donnée capitale dans l'équation géopolitique mondiale.
Mais ne nous emballons pas trop. Les Etats-Unis sont les Etats-Unis : un pays géant, une hyper-puissance, un empire. A ma connaissance cela ne va pas changer. En tout cas ce ne sera pas pour demain.
Ce qui frappe dans cet intérêt frénétique pour les élections américaines, c'est cette attitude quasi-naïve affichée par certains qui croient qu'Obama est le meilleur candidat, puisque ce monsieur Obama est un Noir ! Et que étant Noir, Obama va changer la façon de faire de la politique, rendre justice aux opprimés, être du côté des faibles...
On oublie que Colin Powell est aussi noir. Condolezza Rice, figure emblématique de l'administration Bush n'est pas seulement noire, mais c'est aussi une femme ! Ce qui nous conduit à admettre que la politique ne dépend pas de la couleur de peau, ni du sexe de celui qui la pratique (vérité élémentaire et rassurante somme toute, mais que certains ont tendance à oublier).
On sait tous que si Obama gagne, ce sera grâce aux financements colossaux et au besoin de changement qui se fait sentir aux US. Il gagnera aussi (surtout ?) grâce à ses talents d'orateur. Mais cela voudrait-il dire pour autant que le monde va mieux se porter avec lui ?
Notre attitude vis-à-vis des Etats-Unis est complexe. Le seul mot qui convient pour décrire cette posture serait à mon avis : l'ambivalence. On aime l'Amérique, mais on craint sa colère. On adore son mode de vie et on aimerait y émigrer, mais on déteste l'arrogance des américains. On est autant fascinés que jaloux, autant méprisants que moqueurs. L'Amérique fascine, sert de modèle à suivre, mais aussi de modèle à éviter. L'Amérique est accusée de tous les maux de la Terre, mais au même temps le monde entier lui doit nombre de découvertes scientifiques, d'inventions technologiques et autres vaccins et traitements médicaux.
L'Amérique est un empire, et nous avons eu la (mal)chance de vivre sous son hégémonie.
En leader de la première puissance mondiale, Obama ne peut se comporter en mère Thérésa. Ce serait irresponsable de sa part. Il proposera peut-être un calendrier de retrait de l'Irak, mais peut-être pas de l'Afghanistan. Il invitera les deux leaders palestinien et israélien à venir faire un peu de shopping à DC, et il les poussera, au passage, à signer un petit quelque chose. On connaît la suite : le Hamas n'accepte pas, des affrontements dans les Territoires, la coalition au pouvoir en Israël s'effrite, le gouvernement se décharge sur les civils. Puis un beau jour, un bombardement de trop, un attentat-suicide inattendu, et c'est reparti. On connaît la musique. Que ferait M. Obama à ce moment-là ? "Désolé pour vous les gars... Je ne veux plus perdre mon temps, je pars en voyage en Chine, revenez dans trois ans." L'intérêt de Barack Hussein Obama est seulement et uniquement l'intérêt des Etats-Unis d'Amérique. Ni plus, ni moins.
Un des innombrables reportages au pays de l'Oncle Sam montre un plombier qui va voter pour Obama parce que ce dernier comprend mieux les problèmes de la classe moyenne. Une autre américaine dit avoir l'intention de faire le même choix pour la simple raison qu'elle fait beaucoup de route (300 km par jour) et que selon elle seul Obama peut faire baisser sa facture d'essence. Il paraît que ça en devient chronique : les américains regardent les élections d'un angle pratico-pratique : combien je payerai de carburant le mois prochain si je vote McCain ? Mais ne leur en voulons pas. C'est leur vie, leur pays et leur Président. Alors de quoi je me mêle ?
Obama gagnera, Bush ne sera plus aux commandes des Etats-Unis et c'est déjà ça de gagné. Mais n'oublions pas ce que quelqu'un a dit à propos des hommes politiques : "Ce sont des individus dont l'obstination dans l'incompétence force le respect".
vendredi 24 octobre 2008
Politique-spectacle
Cette affaire était révélatrice de l'ambiance générale du débat public en France : les hommes politiques réagissent par rapport à l'actualité, parfois avant même que les faits soient clairs et établis. Ils promettent tout de suite des mesures, des projets de loi, des actions, qui s'avèrent impossibles à appliquer. Les opposants crient au scandale, accusent les dirigeants, critiquent la gestion de la crise... Les médias se déchaînent dans un exposé impudique de la souffrance des uns et des autres, en espérant "émouvoir" le public. Les gens eux, sont priés de s'exprimer, de réagir eux aussi, de faire des réactions par rapport à ce qui s'est passé (c'est scandaleux, choquant, triste...).
Il s'agit d'une situation complètement dégénérée où les faits divers sont devenus le sujet de prédilection des politiciens et des journalistes. A cela il faut ajouter la ferveur médiatique dès qu'il s'agit d'en faire un spectacle, car avec les médias qu'on a aujourd'hui, tout se transforme en spectacle, sinon ce n'est pas franchement intéressant.
Il faut aussi être un peu (beaucoup) manichéen pour pouvoir suivre et comprendre ce que disent ces médias. Un coup c'est les méchants chiens qui attaquent des gosses, un autre c'est les aveugles qui ne peuvent se passer de leur chiens-guides. Un coup ce sont les méchants tunisiens ou franco-maghrébins qui soufflent la Marseillaise, un autre ce sont ces mêmes jeunes qui sont ignorés, délaissés par l'enseble de la société, classe politique en tête...
Ce dernier exemple a été l'élément déclencheur de la rédaction de ce post. Après l'affaire des sifflements, je voulais écrire quelque chose, mais je ne savais pas quoi dire : être "pour" (du moins les justifier) ou "contre" les sifflements, voilà ce que les uns et les autres chercheront à savoir en lisant ma réaction. Mais écrire pour rajouter une couche au buzz ambiant ? A quoi bon ?
A mon avis il faut avoir du recul par rapport à cette affaire et ne pas perdre de vue que ce qui choque vraiment dans cette histoire, c'est que non seulement les médias s'en sont emparés, mais que les politiciens (Président en tête) s'en mêlent.
Ce n'est qu'un match de foot nom d'un chien !
dimanche 5 octobre 2008
Hidjab ou string ?
Dans le post précédent j'ai essayé d'expliquer comment certaines contraditions peuvent être faussement formulées et induire ainsi l'esprit en erreur, tout en se montrant d'une rationalité implacable. Cette analyse peut être conduite sur n'importe quel sujet qui se présente à nous comme choix entre deux alternatives, y compris des sujets aussi graves que l'existence de Dieu (voir exemple à la fin du post précédent). A vous de juger si cette démarche relève d'une question de rhétorique, ou tout simplement d'une masturbation intellectuelle (sic).
J'avais parlé d'un post qui a attiré mon attention et j'avais exprimé mon intention de l'analyser dans un post dédié. Il s'agit de La femme objet??, post publié par le bloggeur Red Butterfly. Le sujet traité était le désormais éternel sujet du port du voile, et d'une façon plus générale la place de la femme dans l'islam. J'essayerai autant que possible d'éviter la polémique même si cela paraît impossible dans de tels sujets sensibles.
Qui fait de la femme un objet, celui qui la présente comme une créature à une unique dimension érotique, et l'expose à moitié nue dans les panneaux publicitaires pour attirer les jeunes obcédés, et présente le mot femme souvent accompagné des termes "flirter, sexy, chaud", ou celui qui préserve sa beauté avec le Hijab, la transformant d'une odieuse marchandise des publicitaires , d'un sujet de la culture érotique vulgaire, à une beauté sacrée, qui n'est pas aussi simple à dévoiler ou à violer... Et la protège en interdisant ces pratiques scandaleuses?
Celui qui définit la modernité et la liberté par le port des mini-jupes et les autres vêtements qui exposent le corps féminin, ne montre-t-il pas ses vraies intentions malsaines et sa conception des femmes comme des êtres dont l'existence ne dépasse pas l'existence matérielle et érotique?
mercredi 24 septembre 2008
Question de rhétorique ou masturbation intellectuelle ?
"Est-ce que vous avez arrêté de frapper votre femme ?"
C'est en ces termes qu'un juge s'adressa à une personne accusée d'avoir frappé sa femme. Cet accusé se trouve d'un coup pris dans un pseudo-choix entre deux pseudo-alternatives : soit il frappe encore sa femme, soit il l'a frappée dans le passé mais il a arrêté de le faire. Cet exemple cité par Paul Watzlawick dans "Le Langage du Changement" (livre très pédagogique par ailleurs) illustre bien ce type de contradictions qu'on rencontre tous les jours dans notre vie. Ces pseudo-alternatives nous mettent dans l'embarras le plus total, et si l'on est pas capable par soi-même d'opérer un changement de cadre, cela peut nous attirer des ennuis et nous induire en erreur.
Qu'il réponde oui ou non, l'accusé se trouve de facto admettre avoir fait subi des violences à sa femme. La réponse adéquate serait donc : "Monsieur le juge, je n'ai jamais frappé ma femme". Mais cela n'est pas une réponse à la question, c'est une remise en cause de la légitimité de la question. Sachant que c'est un juge qui la pose, on s'imagine mal le pauvre accusé faire une telle réplique. Il y a des chances que le juge fort de son autorité l'oblige à répondre par oui ou par non, et donc dans tous les cas, l'obliger d'admettre le bien-fondé de l'accusation.
Nous nous trouvons souvent à la place de cet accusé, face à un choix qui n'en est pas vraiment un. La prétendue rationalité qui régit nous discussions et nos échanges nous maintient dans l'illusion de devoir faire un choix entre deux alternatives (ou trois ou plus). Ceci n'exclut pas seulement les autres alternatives qui peuvent par ailleurs exister, mais aussi définit un cadre théorique sous-entendu qui reçoit implicitement l'approbation silencieuse de celui qui accepte de se plier à ce genre de jeu.
Méfiez-vous des gens qui parlent en disant : soit (...), soit (...), ils cherchent sûrement (volontairement ou involontairement) à vous faire adhérer à leur cadre de référence. L'opposition entre deux adjectifs, deux mots, deux notions abstraites laisse supposer que rien n'existe en dehors de ces deux choix. Exemple : mon collègue me dit en parlant d'une fille que nous connaissons tous les deux : "Elle n'est pas grosse, elle est belle". Cela exclut de facto la possibilité qu'elle soit grosse et belle au même temps, ou mince et moche au même temps. Mais le cadre de référence de mon collègue (formaté par ailleurs par des années de matraquage publicitaire) ne peut concevoir la beauté que dans la minceur et associe donc ces deux notions, comme il associe "moche" et "grosse". Je peux essayer de lui démontrer que la fille en question est grosse et belle à la fois, ce qui revient à dire que les deux termes qu'il oppose peuvent être appréhendés d'une façon complètement décorrélée. Mais cela viole les règles implicites qu'il s'est imposé dans son "image du monde" et déconstruit son discours fondé sur ses présupposés esthétiques.
Paul Watzlawick donne des exemples issus de la psychothérapie qui vont dans le même sens. On peut aussi trouver des exemple en politique : une affiche de propagande à l'époque nazi en Allemagne demandait aux allemands s'ils préféraient le communisme ou le nazisme. Comme s'il n'y avait que ces deux alternatives-là. Des plaisantins avaient alors écrit en bas de l'affiche : "patate ou pomme de terre ?" !
Sur la blogosphère tunisienne il existe beaucoup d'amalgame de ce type. On nous présente des alternatives du type : "String ou Hidjab ?", "Musulman ou néo-conservateur ?", "pro-Bush ou pro-Ben Laden ?"...et j'en passe et des meilleures. J'ai lu récemment un post dans ce sens. Je le commenterai bientôt car il mérite à lui seul une analyse à part.
Cette opposition peut encore être illustrée par l'opposition archi-classiques des croyants et des athées. Les premiers on croient que Dieu existe parce qu'il existe des preuves de son existence. Les seconds considèrent par contre qu'on peut démontrer l'inexistence de Dieu.

(le formalisme est de Paul Watzlawick, l'exemple est de moi)
Celui qui cherche à trouver sa voie spirituelle se trouve confronté à l'alternative suivante : soit Dieu existe, soit Dieu n'existe pas. Ce qui veut dire qu'il doit être soit dans une bulle, soit dans l'autre. Ce choix laisse dans l'embarras bien nombre d'individus qui passent des années à chercher Dieu désespérément. Vu que les indices de son existence rivalisent en impertinence avec les indices de son absence (en tout cas pas de preuves tangibles dans un sens comme dans l'autre), bon nombre de gens retournent le problème dans tous les sens pour se rendre compte à la fin de la vanité d'une démarche fondée uniquement sur le raisonnement. La forme trop rationnelle de la question (soit A, soit B) exclut toute alternative tierce, du fait des lois de la logique si bien énoncées par Aristote. Et nous continuons à chercher, malgré tout, à confirmer ou infirmer une des deux alternatives avec l'intime conviction que même si on ne trouve pas, seule une des deux propositions est vraie et cela peut être démontré.
Pour sortir de ce cercle vicieux de pseudo-choix on peut refuser le jeu en dévoilant sa règle implicite. Cette règle implicite dit : l'existence de Dieu et donc son absence peuvent être démontrées par un raisonnement rationnel et rigoureux. Quand on refuse cette règle, on se trouve complètement "hors-jeu" et on ne joue plus à qui trouve l'argument le plus convaincant. On se trouve ailleurs, car on croit fermement que l'existence de Dieu ne peut être ni infirmée, ni confirmée.
L'agnosticisme est donc un refus d'entrer dans le jeu des arguments et contre-arguments. L'existence de la deuxième grande bulle nous évite le choix pseudo-rationnel entre deux alternatives. Dans cette nouvelle position on retrouve bien les agnostiques qui sont désormais non plus à mi-chemin entre les croyants et les athées, mais complètement ailleurs. Mais on peut tout à fait imaginer que dans ce grand groupe d'agnostiques certains choisissent de faire un choix arbitraire : devenir athée ou devenir croyant, mais tout en se refusant toute explication logique et rationnelle de ce choix, puisque rien n'est démontrable (La "boucle de l'agnosticisme" peut être itérée à l'infini, ainsi on peut être agnostique sur la démontrabilité de l'existence de Dieu, et aussi sur la démontrabilité de la démontrabilité de l'existence de Dieu. Vous suivez toujours ? Enfin bref, c'est pas trop le sujet ici...).
Dans cette nouvelle bulle de l'agnosticisme peuvent donc se trouver des croyants. Mais ces croyants ne se doutent pas que leur croyance en Dieu ne vaut guère plus que leur croyance en une théière qui gravite autour de la planète Mars (l'idée d'une théière qui gravite autour de Mars est de Bertrand Russel). Il sont en effet en dehors de tout jeu qui consiste à "démontrer" quelques chose. Par voie de conséquence il ne peuvent considérer cette croyance comme vérité absolue et ne peuvent contraindre les autres à croire comme eux.
Ceux qui ont choisi de ne pas croire par contre, et il peut y en avoir dans ce groupe aussi, ont fait le choix (arbitraire, infondé et complètement irrationnel) de ne croire en aucune théière qui graviterait autour de Mars.
lundi 8 septembre 2008
إرادة العدم عند نيتشه من خلال شخصية السبوعي
فمة شكون يقول اللي الناس الكل تحس رواحها ذكية قدام السبوعي . هاذاكة علاش الناس الكل تحبو عخاطرها تحب تحس روحها أقوى منو . الكلام هذا صحيح ، والكلام هاذا نجموا نأولوه بطريقة نيتشوية ونقولو اللي الرداءة ديما محبوبة . الشي الفارغ ، اللي مستواه ما جا شي ، اللي ما فيه حتى أدنى جمالية والا ذكا يجلب الناس ، ويدوم . عخاطر الرداءة تجبد الرداءة ونلقاو رواحنا في حلقة مفرغة متع "شكون يجيب ما أخيب". السبوعي يورينا اللي البهامة تنجم تولي قيمة إيجابية ، كيما التلامذة في الليسيات اللي يتعاركوا شكون يجيب أخيب من صاحبو ، وشكون يرجع ورقة فارغة في الإمتحان...
ها الميكانيزم هذا متع إعطاء الإعتبار للقيم السلبية وجعلها إيجابية هو ما يسميه نيتشه "العدمية" . وفمة برشة ماشي في بالهم اللي نيتشه فيلسوف عدمي بمعنى أنو يحب على العدمية ، لكنو هو في الحقيقة يشهر بالعدمية ، يفضحها عخاطر ما يمكنلهاش تمثل حاجة إيجابية بالنسبة للبشرية .
العدمية تراها في انتصار عباد كيما السبوعي ببهامتهم وتسطيكتهم . لكنها أيضا أعمق من هكة ببرشة ، والمثال متع السبوعي حبيت جوست نقرب بيه المفاهيم : العدمية تراها في انتصار قيم تدعو للقناعة والخنوع والرضا بالدون . العدمية هي انتصار القيم السلبية على كل ما عندو معنى إيجابي في الحياة . العدمية هي انتصار فلسفة الموت على فلسفة الحياة .
فمة برشة يتسائلو كيفاش نيتشه اللي هو فيلسوف متثقف وزيد زيادة ملحد ، كيفاش نجم ينقد نظرية التطور ويجي ضد داروين . الحقيقة اللي نيتشه نقد الداروينية كفلسفة موش كنظرية علمية (نيتشه بحكم تكوينو ما عندو حتى صلاحية باش ينقد الأسس العلمية متع النشوء والإرتقاء). الحاجة اللي فاق بيها نيتشه واللي تتعارض مع الداروينية هي كونو القوى متع العدم أقوى مالقوى متع الحياة . الضحالة ديما تربح ، والموت ديما يربح ، واللي جاي أخيب ماللي فات . لذلك ما ينجمش يتفق مع نظرية تقول اللي الباهي ديما يبقى ، ويتعاود ! الباهي عند نيتشه ما يتعاودش . الباهي يجي مرة ويمشي . بينما اللي مستواه طايح تلقى منو برشة وديما عليه طلب . مثال السبوعي النجم .
قمة العدمية عند نيتشه هو انتصار الأخلاق المسيحية القايمة أصلا على قلب القيم . المسيحية إنتصار للموت على الحياة ، انتصار للرداءة ، للضعف ، للمرض ، للبهامة... تقول المسيحية :"من يحسن إلى الآخرين يصير سعيدا"، ويقول نيتشه :"من يكون سعيدا يحسن إلى الآخرين" . حسب راي الفيلسوف العظيم المسيحية هي قلب للقيم متع الحياة . الغاية تولي وسيلة ، والوسيلة تولي غاية . الحاجة الباهية تولي خايبة ، والخايبة تولي باهية . علاش الناس تحب السبوعي ؟ عخاطرو بوهالي . يسخف . وكي تسخف على السبوعي تحس روحك قوي مرتين : مرة عخاطرك حسيت روحك أذكى منو ، ومرة عخاطرك حسيت روحك طيب لأنك سخفت عليه . آما الشفقة اللي هي أصل الأخلاق عند المسيحية ، هي في الحقيقة أصل الشر عند نيتشه . الشفقة هي اللي تبرر الضعف ، هي اللي تخلي الفقر خير مالغنى ، هي اللي تخلي المرض خير الصحة (ابتلاء ، امتحان...) هي اللي تخلي الموت خير مالحياة (الآخرة خير وأبقى). وفي المسيحية الضحية يولي إلاه (يسوع). الضحية هي من أعلى المراتب عند الفسلفات العدمية . والضحية ديما عندها الحق .
العدمية ، في الأخير هي انتصار الموت على الحياة . موش عخاطر كلنا باش نموتو ، آما على خاطرنا وقتلي عايشين الموت هو اللي متحكم فينا . الكائنات اللي عايشة في العدم هي اللي تتحكم في مصايرنا ، تحكم فينا آش نعملو وآش نقولو وآش نخممو وتصنعلنا قيم على مقياس العدم : قيم ضد الحياة ، ضد الوجود ، ضد كل ما هو جميل وقوي ورائع .
نيتشه يؤمن اللي تاريخ العالم هو تاريخ انتصار العدمية . نيتشه يقلك اللي الرداءة ديما تربح . والسبوعي باش يرجعلنا العام الجاي في حين أنو الفن الحقيقي والإبداع والجمال حد ما يفهمو ، حد ما يلهى بيه ، يجي مرة ويمشي عروحو ، ما سمع بيه حد . والناس الكل تصفق للسبوعي وتستنى فيه ، تستنى في بهامتو الأسطورية .
نيتشه يتصور اللي باش يجي نهار وتوفى العدمية . مانيش عارف كيفاش لكن نجمو نتصورو ، ولو بصورة نظرية بحتة ، اللي ينجم يكون فمة عالم تنتصر فيه إرادة القوة على إرادة العدم . عالم القيم متاعو تولي مستمدة من إرادة القوة ، من الحياة بيدها ، ويندحر فيها العدم قدام الحياة . هاذا ماهواش العالم متع الإنسان ، آما العالم متاع الإنسان الأعلى . في هالعالم هذا الحياة هي القيمة لولى ولخرة . و في عوض يجينا السبوعي السنا والعام الجاي واللي بعدو ، يجينا السبوعي مرة برك وما يتلها بيه حد . الرداءة ماعادش تعجب حد ، في حين الحاجة الباهية ، الخلق ، الإبداع ، الفن الحقيقي اللي هو تعبير على الحياة في أعمق معانيها تولي حاجات شعبية ياسر ، مطلوبة ، حاجات تمشي وترجع وتزيد تقوى في حركة رجوع أبدي لا نهائية . لذلك يلزم نبداو نقلبو القيم السايدة اليوم ، باش نمهدو الطريق لظهور الإنسان الأعلى ولإعلان انتصار الحياة . وآخر كتاب حب يكتبو نيتشه وما كملوش كان اسمو "قلب القيم". وزرادشت هو الرسول اللي يبشر بالإنسان الأعلى . وفي جواب من جواباتو لواحد من أصحابو نيتشه يقول : "موش مهم كان ما فهمتش كتبتي ، نتصور الناس اللي باش تفهمهم باش تجي في حوالي العام 2000".
اللي نسيت ماقلتوش هو كونو التحليل متع نيتشه صحيح بالنسبة للعالم ، لكنو ينجم يكون صحيح على مستوى الفرد . يعني الإنسان الأعلى اللي باش يظهر ما هواش بالضرورة راطصة جديدة مازالت ما تولدتش . الإنسان الأعلى حاجة تنجم تتولد داخل كل واحد منا .
dimanche 7 septembre 2008
Le centre de la Terre
Ces derniers jours j'ai découvert que certains propagent l'idée selon laquelle la Mecque serait le centre de la Terre ! Reste à définir le mot "centre", car centre de la Terre, moi je voyais ça plutôt à l'intérieur de la Terre, pas à sa surface !!!
Mais bon, sondons un peu le sens caché de cette affirmation, il est possible que nous n'ayons pas tout compris du premier coup. Le centre de la Terre veut peut-être dire : le centre de la surface de la Terre.
Ah oui d'accord.
Récapitulons ce que l'on sait sur notre planète bleue :
La Terre a une forme sphérique imparfaite puisque aplatie sur les pôles. Elle n'a donc pas de centre à sa surface mais à l'intérieur. La Terre est comparable à une sphère qui tourne, donc elle a un axe et un plan médian. Le plan médian coupe la terre selon une ligne (un cercle) qu'on appelle "équateur". L'axe de rotation est une droite qui coupe la surface de la sphère aux pôles, et ce sont là les seuls points singuliers de la Terre.
Quand j'ai regardé le globe terrestre la dernière fois, la Mecque n'était ni au pôle nord, ni au pôle sud, ni même sur l'équateur.
Bon, qu'est-ce qu'on fait ?
Ah si ! Y a quelqu'un qui nous dit : le centre de la Terre veut dire : le centre de la Terre ferme. Je cite un commentaire de Islam_Ayeh :
"Au départ les 5 continents formaient un bloc compact puis ils ont commencé à s'éloigner. La Mecque était au centre de cette surface terrestre et continue à l'être."
OK, d'accord. Essayons comme ça.
Monsieur insinue-t-il que la plaque arabique (sur laquelle se trouve la Mecque) ne bouge pas ?
Bizarre ! Parce que justement cette plaque bouge tout comme toutes les autres, comme le montre le tableau suivant :




Source du tableau ici.
A moins que vous plantiez un piquet dans le sol et que vous dites : je veux mesurer le mouvement des plaques par rapport à ce point. Évidemment vous allez voir toutes les plaques bouger, mais la plaque sur laquelle vous vous tenez debout ne bougera pas. Votre repère est en fait relatif. Le même résultat se produit si vous vous tenez debout sur n'importe quelle autre plaque.
Bon, je pense qu'on a assez rigolé ainsi. On se demande parfois si on nous prend pour des cons. La réponse est évidente : oui, on nous prend pour des cons !
vendredi 5 septembre 2008
Les règles de savoir vivre en société, décryptées
Décryptage de la liste de "règles de savoir vivre en société" publiée sur Facebook :
1) Ouvrez les portes! Les Dames aiment que l'on leur ouvre les portes, que ce soit dans les voitures, pour qu'elles puissent s'installer correctement, mais aussi dans les grands hotels, tout comme dans la cuisine.
==> Une femme est tellement faible qu'elle ne peut pas ouvrir une porte toute seule. Pas de force dans les bras, la pauvre.
Quoi qu'il en soit, ouvrir la porte à une femme vous laisse le temps de mater pendant un long moment. C'est pour cela aussi qu'il faut toujours monter les escaliers derrière une femme, jamais devant.
2) Parlez lui! Les femmes ne supportent pas les hommes qui ne repondent pas à leurs questions. Interessez vous à ce qu'elle dit et la conversation n'en sera que meilleure.
==> Celui qui parle le plus dit forcément le plus de conneries. Parlez donc pour que la femme ne se sente pas seule dans sa connerie. Prouvez vous aussi que vous pouvez aussi être con !
Sous-entendu machiste de cette règle : les femmes sont bavardes.
3) Renseignez vous sur ses fleurs favorites, et offrez lui en régulièrement. Mais attention, les fleurs ont une signification. Ainsi, lui offrir une douzaine de roses rouges signifira que vous desirez vous fiancer avec elle à minuit (ou midi). Prenez garde!
==> Sous-entendu féministe : Les hommes sont des brutes, il n'y a que les femmes qui apprécient les fleurs.
Sous-entendu machiste : les femmes ne pensent qu'à ça (le mariage).
4) Si vous l'aimez, ou qu'elle vous manque, dites lui simplement! Une femme aime être aimer, et surtout que l'on le lui dise. Ca vous soulagera, et rendra votre couple encore plus fort.
==> Quitte à lui mentir bien sûr. En tout état de cause c'est vous l'homme, il faut que vous lui disiez votre amour, car il LE FAUT !!!
Elle, elle fera de même uniquement si elle en a envie.
5) Retenez vous d'être stupide! En effet, une femme n'est pas votre "pote" et les blagues lourdes, stupides, et peu fines ne sont pas à faire en présence d'une femme. Ainsi, la blague sur "la mère à Michel" est à oublier (à vraiment oublier)!!!
==> Une femme n'est pas assez intelligente pour comprendre et accepter la stupidité. Mais elle, elle ne raconte jamais, alors là jamais de la vie, des blagues lourdes, stupides, et peu fines.
Les femmes sont des anges, j'vous dis !
6) Rassurez la! Une femme ne se sentira pas tout le temps au meilleur de sa forme. Ainsi, votre rôle en tant que gentleman sera de la rassurer, de lui prouver qu'elle est la plus jolie, en toute circonstance.
==> Pauvre petite créature vulnérable et fragile... Et moi c'est qui qui va me rassurer, hein ?
"Lui prouver qu'elle la plus jolie" : cela veut dire lui mentir, encore et encore...
Petites parenthèses à propos des gentleman :
Règle d'or 1 : Les gentleman n'existent que dans les films
Règle d'or 2 : De toutes façons les femmes n'aiment pas les gentleman, elles préfèrent les Bad Boys
7) Excusez-vous! Mais surtout, n'en soyez pas fiers. Les excuses sont une choses normales de la vie, et une femme appreciera que vous réalisiez que vous avez fait une erreur, ce qui vous differenciera des autres hommes. Mais les excuses ne sont pas une raison pour reclamer autre chose en échange...
==> Mais une femme n'est pas tenue de s'excuser, cela coule de source.
"Réclamer autre chose"... je me demande ce que ça peut bien être...
8) Respectez la! Ne regardez pas les autre filles de manière inconsidérée les autre filles dans la rue, pendant que votre femme marche à vos cotés. Pensez au fait qu'elle est capable de faire la même chose avec les autres hommes...
==> Elle ne le fait jamais en vérité. Une femme devient asexuée face aux autres hommes, elle n'éprouve aucun désir, vraiment aucun... Y a que les hommes qui sont salauds.
9) Bougez vous! Ce n'est pas parce que c'est une fille qu'elle doit toujours faire le premier pas, appeler la première, etc... Vous avez, normalement, autant de raisons qu'elle de la voir, de l'appeler, et de l'aimer. Donc n'attendez pas qu'elle prenne toujours les initiatives.
==> Une fille fait le premier pas ????? Il s'agit là d'un doux euphémisme qui fait sûrement sourire plus d'un, à commencer par ces mêmes filles dont vous parlez.
10) Rendez la heureuse! Faites toujours ce qui est en votre pouvoir pour la rendre la plus joyeuse possible. Si elle ne l'est pas, ne lui en voulez pas, mais essayer de comprendre pourquoi, et de la rassurer, de l'aimer, de la faire redevenir comme avant.
==> Elle n'a pas à faire pareil pour vous. C'est vous l'homme, vous l'aurez choisi !
11) Faites la danser! Apprenez à danser pour elle, et montrer lui combien elle compte pour vous, combien ce qu'elle aime, vous l'aimez aussi.
==> Même principe débile que le point 10. Elle, Elle n'a pas à le faire pour vous. Vous êtes un mec, courez, mouillez-vous, dansez, pliez-vous en quatre pour que Madame soit satisfaite.
Et s'étonner après que les mecs meurent plus tôt.
12) Souvenez-vous : les meilleurs cadeaux que vous pouvez donner sont d'habitude les moins chers, et les plus personnels.
==> Enfin une vraie règle ! C'est ma conviction la plus profonde en tant qu'homme, allez convaincre une femme de ça !
13) Habillez-vous! Les filles aiment voir leurs amis, et plus particulièrement vous voir bien habillés. Parez vous de vestes, chemises, et pantalons, et surtout, évitez les T-shirt sur jean et baskets de sport tous les jours!
==> Ouais c'est ça, c'est ça... et quand c'est elle qui est habillée comme un sac de patate, ça le fait pas trop non ? C'est pas vraiment assorti.
14) Ne l'apellez pas "bonne", ou "chaude", mais plutot belle, parce que c'est ce qu'elle est. Le principal est de rester loin du "t'es trop bonne meuf...".
==> Mentez, cachez ce que vous pensez, ne dites jamais la vérité. Les femmes, c'est des anges, voyez, tout ça ça les offense, c'est à peine qu'elles savent ce que c'est que le sexe.
Mon œil oui !
15) Ne la forcez pas! Si une femme vous dit non, c'est que sa reponse est NON. Il est inutile de la forcez à faire quelque chose qu'elle ne veut pas, vous n'obtiendrez pas la passion que vous desirez, et elle ne se sentira pas bien d'avoir fait une chose qu'elle ne voulait pas.
==> Foutaises ! Tout homme lucide et intelligent sait bien la signification du NON quand il sort de la bouche d'une femme. Celui qui n'a pas compris que les femmes ne disent jamais OUI n'a pas encore quitté l'adolescence psychologique.
16) Soyez honnête! Il vaut mieux ne pas mentir à une femme, premièrement parce qu'elle s'en rend toujours compte, et aussi parce que le mensonge ne sert à rien, si ce n'est à baser une relation sur de mauvais fondements. La confiance est la meilleure chose pour commencer une amitié, ou une relation amoureuse.
==> Hé Ho depuis ce matin tu nous demandes de mentir (voir règle 4 et 14).
17) Evidemment, offrez lui ce qu'elle demande, par exemple, votre veste s'il fait froid, ou votre parapluie s'il pleut.
==> La réciproque étant bien évidemment fausse.
Et parler après d'égalité hommes-femmes...
18) Offrez toujours de payer! C'est une des bases de la galanterie, mais elle est quand même à rappeler. Vous DEVEZ toujours offrir de payer les sorties, et les "extras", particulièrement si c'est vous qui avaez proposer la sortie. Mais ne laissez pas votre fierté d'homme la bloquer s'il elle est enclin à payer, n'oubliez pas, ce qui compte, c'est son bonheur!
==> Et s'étonner après que les hommes gagnent plus... On est obligé nom d'un chien !
19) Il n'est pas impoli de la regarder dormir, si elle s'est endormie devant une film, au contraire (ne la reveillez surtout pas), mais il est malsain de la traquer la nuit, derriere sa fenêtre, avec des jumelles...
==> !!!!!!
C'est quoi cette règle à la con ?
20) Regardez ses yeux, pas le reste!! Cette règle est, j'espere, stupide à rappeler, mais si vous ne l'avez pas intégrée, vous ne serez jamais un gentleman!!
==> Sous-entendu : les hommes ne pensent qu'à ça (le sexe). Si vous vous obstinez à croire que les gentleman existent alors soit vous êtes naïf, soit vous êtes puceau. Soit les deux à la fois (3ème possibilité : vous êtes une femme, dans ce cas rien à faire, c'est cause perdue).
Moralité de l'histoire : RESTEZ VOUS-MEMES, vous vous en sortirez nettement mieux !
// Mesdemoiselles, Mesdames, sans rancune, on plaisante !
samedi 30 août 2008
Vestiaires mixtes
Je vais donner un exemple qui illustre l'injustice dont je parle : quand vous allez faire du sport dans une salle, vous vous trouvez tout le temps obligé de vous changer dans des vestiaires réservés aux hommes (si vous êtes un homme) ou réservés aux femmes (si vous êtes une femme). Cela ne choque personne de nos jours, d'avoir des vestiaires réservés aux hommes et d'autres aux femmes. C'est dire à quel point les a priori hétérophobes sont ancrés dans notre inconscient.
Car quand vous vous changez, vous vous douchez puis vous vous rhabillez, il y a toujours dans les gens autour de vous quelqu'un qui vous regarde autrement que les autres. Quelqu'un qui n'est pas hétéro comme vous, mais quelqu'un de gay. Et il est là à vous regarder, à vous mater les fesses, à vous scruter le torse. Et vous êtes mal à l'aise.
Mesurez-vous l'injustice que ressent un hétéro dans pareille situation ? Personnellement cela ne me dérange pas qu'un gay me regarde de travers, je n'ai jamais douté de mes orientations sexuelles. Mais ce qui me chagrine, c'est que au moment où lui se régale en lançant ses regards à droite et à gauche, moi je détourne les yeux de toutes ces fesses poilues, ces torses de coqs et ces machins entre les jambes. Je ferme les yeux en rêvant de formes bien rondes, de beau seins et de douces peaux, mais je me trouve, hélas ! au milieu d'un groupe d'hommes comme moi.
Avez-vous déjà songé à l'injustice qu'encourent les hétéros ? Oh ! Diable que non ! Cela ne vous vient même pas à l'esprit...
C'est pour cela que nous devons aujourd'hui bouger. La solution à cette situation est bel et bien simple et elle a un nom : les vestiaires mixtes !
Oui, mes amis, ne vous offusquez pas. Abandonnez vos vieux réflexes et vos vieux préjugés. Militons pour des vestiaires mixtes partout ! pour des toilettes mixtes partout ! pour des dortoirs mixtes partout !
Sans cela, la discrimination continuera de régner. Sans cela, les homos continueront de jouir de droits auxquels nous ne pouvons prétendre.
Ô qu'il est beau le jour où je me doucherai au milieu d'une horde de filles, toutes nues, toutes hétéros, toutes me matant les fesses et le torse et tout le reste. Qu'il est beau le jour où je me changerai à côté d'une belle créature qui enlève nonchalamment son soutien-gorge. Qu'il est beau le jour où l'injustice cesse à jamais !
Mais ce jour ne viendra que si nous commençons à bouger dès maintenant. Sortons dans la rue ! Affichons notre fierté hétéro ! Crions haut et fort nos revendications ! Que le monde entende notre voix !
Mais hélas le monde n'est pas prêt pour une telle égalité. Une telle révolution est au-delà de nos vieux schémas mentaux archaïques et rétrogrades. Mis à part quelques esprits éveillés, des hommes et des femmes qui n'ont pas peur de s'afficher en hétéros fiers de l'être, tout le reste croule sous la propagande hétérophobe.
Ô mes frères je rêve d'un monde fait d'harmonie et de justice ! Je rêve d'un monde où les vestiaires sont mixtes, ainsi que les toilettes, les douches et les dortoirs. Je rêve d'un monde où chacun a le droit de mater comme il veut.
Qu'il est beau le jour où nous jouirons tous des mêmes droits que nos amis les homos !
// Ce post a été écrit à la demande d'un ami cher. Je vous demande de le lire, évidemment, au second voire au 3ème degré.
mardi 26 août 2008
Zarathoustra de Nietzsche, morceaux choisis
Vous êtes empressés autour du prochain et vous avez de jolis mots pour dire cela. Mais je vous le dis : votre amour du prochain c'est votre mauvais amour de vous-mêmes.
Ainsi m'a parlé le diable un jour : "Dieu aussi a son enfer : c'est son amour pour les hommes."
Et il y a peu j'ai entendu de sa bouche ces mots : "Dieu est mort ; de sa pitié pour les hommes Dieu est mort."
Ce qu'un jour la plèbe apprit à croire sans raison, qui pourrait le lui faire rejeter par raison ?
Et sur la grand-place on persuade par des gestes. Mais les raisons rendent la plèbe méfiante.
Et si un jour la vérité l'emporte, demandez-vous avec une bonne méfiance : "Quelle puissante erreur a combattu pour elle ?"