Zarathoustra parle de la vertu qui donne. Moi je vous parle de la vertu qui lie.
La vertu qui lie est la soeur de la vertu qui donne : elle la nourrit et la complète. Elles sont toutes les deux les mamelles du Bien. Elles sont plus hautes que toutes les autres vertus car elles sont à la source même de la vertu.
Nul acte n'est bon, s'il ne puise sa source dans les deux fontaines divines de la vertu qui donne et de la vertu qui lie. Nul sentiment ne peut s'élever et élever celui qui le ressent, s'il ne se nourrit pas de ces deux grandes vertus.
La vertu qui lie fait de toute chose un tout, et fait de toutes les choses un tout. Elle ne connaît la séparation que pour mieux réparer. Elle ne connaît pas le départ et la distance. La vertu qui lie unie les âmes et rapproche les coeurs. C'est grâce à elle que le nourrisson tête le sein de sa mère, et grâce à elle que les amoureux se tiennent la main. La vertu qui lie unie, rassemble, fortifie. Et s'il vous arrive de vous sentir faible, s'il vous arrive de vous retrouver seul, chercher la force dans la vertu qui lie. Car celui qui ne sait pas qu'elle existe vit dans le manque et dans la passion.
Ma vertu, qui est aussi la vôtre est la condition préalable à tout voyage. Car celui qui voyage attache son âme à toutes les autres. C'est de cela que lui vient l'espoir de revenir.
Ma vertu, qui est aussi la vôtre nous laisse entrevoir un lendemain qui rit. C'est grâce à elle si nous sommes en vie.
Ceux qui croient que je leur parle de quelque chose qu'ils connaissent déjà, qu'ils se taisent ! Car la vertu qui lie ne peut être nommée.
Vous la connaissez par votre coeur et la pressentez dans vos rêves et vos souvenirs. Vous savez qu'elle est là, et cette connaissance vous a été donnée avant même que vous ne naissiez. Mais jamais, au grand jamais, vous n'avez nommé la vertu qui lie. Car cette vertu ne peut être nommé et je ne fais que vous la montrer, elle est déjà en vous.
Et vos désirs que vous appelez tantôt "amour", tantôt "amitié". Vos états maladifs que vous appelez "attachement" et "passion". Toutes ces choses ne sont que des manifestations mineures et très incomplètes de la vertu qui lie. Car votre "amour", votre "amitié", votre "attachement" et votre "passion" sont entâchés de jalousie, de privation et de peur.
La vertu qui lie se manifeste dans la sérénité. Elle ne contient ni jalousie, ni privation, ni peur. La vertu qui lie est plus grande que l'amour et elle ne connaît pas la haine. Et s'il vous semble qu'il vous faut la compléter, alors sachez que la seule vertu qui la complète est la vertu qui donne.
La vertu qui donne est plus grande que la générosité. Elle n'est pas la générosité.
La vertu qui lie est plus grande que l'amour. Elle n'est pas l'amour.
La vertu qui lie est la soeur de la vertu qui donne : elle la nourrit et la complète. Elles sont toutes les deux les mamelles du Bien. Elles sont plus hautes que toutes les autres vertus car elles sont à la source même de la vertu.
Nul acte n'est bon, s'il ne puise sa source dans les deux fontaines divines de la vertu qui donne et de la vertu qui lie. Nul sentiment ne peut s'élever et élever celui qui le ressent, s'il ne se nourrit pas de ces deux grandes vertus.
La vertu qui lie fait de toute chose un tout, et fait de toutes les choses un tout. Elle ne connaît la séparation que pour mieux réparer. Elle ne connaît pas le départ et la distance. La vertu qui lie unie les âmes et rapproche les coeurs. C'est grâce à elle que le nourrisson tête le sein de sa mère, et grâce à elle que les amoureux se tiennent la main. La vertu qui lie unie, rassemble, fortifie. Et s'il vous arrive de vous sentir faible, s'il vous arrive de vous retrouver seul, chercher la force dans la vertu qui lie. Car celui qui ne sait pas qu'elle existe vit dans le manque et dans la passion.
Ma vertu, qui est aussi la vôtre est la condition préalable à tout voyage. Car celui qui voyage attache son âme à toutes les autres. C'est de cela que lui vient l'espoir de revenir.
Ma vertu, qui est aussi la vôtre nous laisse entrevoir un lendemain qui rit. C'est grâce à elle si nous sommes en vie.
Ceux qui croient que je leur parle de quelque chose qu'ils connaissent déjà, qu'ils se taisent ! Car la vertu qui lie ne peut être nommée.
Vous la connaissez par votre coeur et la pressentez dans vos rêves et vos souvenirs. Vous savez qu'elle est là, et cette connaissance vous a été donnée avant même que vous ne naissiez. Mais jamais, au grand jamais, vous n'avez nommé la vertu qui lie. Car cette vertu ne peut être nommé et je ne fais que vous la montrer, elle est déjà en vous.
Et vos désirs que vous appelez tantôt "amour", tantôt "amitié". Vos états maladifs que vous appelez "attachement" et "passion". Toutes ces choses ne sont que des manifestations mineures et très incomplètes de la vertu qui lie. Car votre "amour", votre "amitié", votre "attachement" et votre "passion" sont entâchés de jalousie, de privation et de peur.
La vertu qui lie se manifeste dans la sérénité. Elle ne contient ni jalousie, ni privation, ni peur. La vertu qui lie est plus grande que l'amour et elle ne connaît pas la haine. Et s'il vous semble qu'il vous faut la compléter, alors sachez que la seule vertu qui la complète est la vertu qui donne.
La vertu qui donne est plus grande que la générosité. Elle n'est pas la générosité.
La vertu qui lie est plus grande que l'amour. Elle n'est pas l'amour.
1 commentaire:
Bon, c'est quoi le nom de la secte ?
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