Les voyages qui ne vous apprennent rien sur vous-mêmes ne sont pas de vrais voyages. Le voyage et la naissance sont de même nature, alors si vous ne naissez pas pendant votre voyage, considérez que vous n'avez jamais voyagé... considérez que vous venez de rater une vie, celle de l'individu qui aurait du naître naître en vous.
Il est des douleurs du voyages qui sont semblables aux douleurs de l'enfantement. C'est pour cela que les femmes voyagent mieux que les hommes, mais les hommes qui savent voyager éprouvent la douleur de l'enfantement, ce qui ne leur serait jamais possible autrement.
Un vrai voyage vous promène au fond de votre âme et vous n'en revenez pas indemne. Lorsque vous vous trouvez dans une ville que vous ne connaissez pas et que vous vous perdez, c'est en vous-même que vous vous êtes perdus. Alors au lieu de paniquer et de chercher votre chemin, admirez les splendeurs qui sont en vous et dont vous n'avez jamais soupçonné l'existence. Aussi, lorsque vous êtes chez vous, lorsque vous voyagez à l'intérieur de vous-mêmes sans vous déplacer, alors vous êtes aussi en train de voyager dans le monde. Il existe toujours une ville semblable à votre âme, mais vous ne la connaissez pas encore. Il existe toujours des rues, des odeurs, des lueurs, qui reflètent des choses qui existent déjà en vous.
Voyager, c'est attacher son âme à toutes les autres et espérer. Espérer une naissance, un sourire, une main tendue, une lumière, de la verdure, de l'eau. Le voyage, l'enfantement et l'espoir sont de même nature et en vérité, ils désignent la même chose.
Et ils procèdent, aussi, de la vertu qui donne et de la vertu qui lie.
Il est des douleurs du voyages qui sont semblables aux douleurs de l'enfantement. C'est pour cela que les femmes voyagent mieux que les hommes, mais les hommes qui savent voyager éprouvent la douleur de l'enfantement, ce qui ne leur serait jamais possible autrement.
Un vrai voyage vous promène au fond de votre âme et vous n'en revenez pas indemne. Lorsque vous vous trouvez dans une ville que vous ne connaissez pas et que vous vous perdez, c'est en vous-même que vous vous êtes perdus. Alors au lieu de paniquer et de chercher votre chemin, admirez les splendeurs qui sont en vous et dont vous n'avez jamais soupçonné l'existence. Aussi, lorsque vous êtes chez vous, lorsque vous voyagez à l'intérieur de vous-mêmes sans vous déplacer, alors vous êtes aussi en train de voyager dans le monde. Il existe toujours une ville semblable à votre âme, mais vous ne la connaissez pas encore. Il existe toujours des rues, des odeurs, des lueurs, qui reflètent des choses qui existent déjà en vous.
Voyager, c'est attacher son âme à toutes les autres et espérer. Espérer une naissance, un sourire, une main tendue, une lumière, de la verdure, de l'eau. Le voyage, l'enfantement et l'espoir sont de même nature et en vérité, ils désignent la même chose.
Et ils procèdent, aussi, de la vertu qui donne et de la vertu qui lie.
1 commentaire:
Les gens qui prennent l'avion pour aller se tasser sur une plage impersonnelle au soleil à plusieurs milliers de kilomètres sont de vrais voyageurs ; à chacun sa conception du voyage. Il y a des gens qui n'ont pas envie de penser en voyage, des gens qui n'ont pas envie de vivre ou revivre l'enfantement pendant les quelques jours de congés payés où leur petit chef de l'étage 32 de la tour Mimosa à la Défense leur fout une paix royale ! :p Qu'est-ce qu'on peut y faire ? Rien et c'est bien.
Sinon je suis assez en phase avec ta description du voyage pour ce qui me concerne. C'est toujours quelque chose de psychologiquement fort et puis il y a souvent des motivations sentimentales. En revanche, je n'ai jamais songé à associer voyage et naissance. J'ai eu quelques renaissances mais en dehors des voyages ; si en plus j'avais compté les voyages je n'aurai cessé de renaître. Ceci dit, si on part du principe qu'un acte consistant à approcher une réalité autre de celle que l'on connait est une renaissance ou une forme de voyage, on n'arrête pas de voyager sans bouger de son environnement proche et on renaît en permanence.
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