Depuis Freud on sait que la plus grande partie de nous-mêmes est enfouie. Elle est inconsciente. L'inconscient détermine beaucoup de nos actes et nous oblige parfois à agir contre notre volonté consciente. Il nous pose bien des souffrances et nous empêche d'être conscients de notre place dans le monde. Parfois, il pourrit nos relations avec les autres. Mais l'inconscient n'a pas de nature « morale ». Il n'est pas bien ou mal. Il est ce qu'il est : une somme immense de désirs, d'instincts, de fantasmes, très souvent en contradiction les uns avec les autres et le plus souvent aussi : inconciliables avec la réalité.
C'est une aberration que de croire que l'être humain constitue une unité. Cela est flagrant : chacun est plusieurs, chacun est fragmenté, multiple... A l'intérieur de nous il existe d'autres personnes. C’est en marchant dans l'obscurité de notre inconscient que nous allons à la rencontre d'autres personnages. Ces personnages sont en nous, mais ils ne sont pas nous.
Jung sépare le Moi du Soi. Le Soi : c'est tout ce qui existe à l'intérieur de nous. Notre totalité psychologique. Le Moi : c'est la partie consciente. Les perceptions, les sensations, les réflexions, les sentiments. L'objet du moi est d'assurer l'adéquation avec la réalité. L’inconscient, quant à lui, est habité par tous ces personnages invisibles dont on ignore l’existence.
En fait, les problèmes commencent lorsqu’un de ces personnages prend les commandes et s’empare du Moi. Une sorte de hold-up face auquel nous restons sans défense. Notre Moi agit « contre notre propre gré ». Nous agissons d’une manière que nous regrettons aussitôt. Une fois sa tâche accomplie, le personnage se réfugie dans les plis de notre inconscient, on ne le voit plus. Il nous laisse en désarroi, embarrassé par notre comportement qui n’était pas vraiment le nôtre.
C'est une aberration que de croire que l'être humain constitue une unité. Cela est flagrant : chacun est plusieurs, chacun est fragmenté, multiple... A l'intérieur de nous il existe d'autres personnes. C’est en marchant dans l'obscurité de notre inconscient que nous allons à la rencontre d'autres personnages. Ces personnages sont en nous, mais ils ne sont pas nous.
Jung sépare le Moi du Soi. Le Soi : c'est tout ce qui existe à l'intérieur de nous. Notre totalité psychologique. Le Moi : c'est la partie consciente. Les perceptions, les sensations, les réflexions, les sentiments. L'objet du moi est d'assurer l'adéquation avec la réalité. L’inconscient, quant à lui, est habité par tous ces personnages invisibles dont on ignore l’existence.
En fait, les problèmes commencent lorsqu’un de ces personnages prend les commandes et s’empare du Moi. Une sorte de hold-up face auquel nous restons sans défense. Notre Moi agit « contre notre propre gré ». Nous agissons d’une manière que nous regrettons aussitôt. Une fois sa tâche accomplie, le personnage se réfugie dans les plis de notre inconscient, on ne le voit plus. Il nous laisse en désarroi, embarrassé par notre comportement qui n’était pas vraiment le nôtre.
2 commentaires:
Hormis quelques cas spécifiques qui relèvent de la psychiatrie, nous ne sommes pas esclaves de ces fameux autres personnes qui sont en nous. D'ailleurs tu parles de cas où on serait amené à regretter certains de nos actes ; on peut regretter un acte une fois... on peut difficilement le regretter une autre fois puisqu'il est dès lors entré partiellement dans le conscient et que l'on peut alors s'en emparer et apprendre à réagir par rapport à cela.
On n'est certainement pas fait d'un bloc unique mais tous les fragments sont ceux d'une seule et même personne. Je ne crois pas à l'idée qu'il y ait d'autres personnes en nous ; c'est la meilleure façon d'inciter certains à trouver des excuses automatiques à certains de leurs comportements, actes incontrôlés, irréfléchis, ... il est tellement simple de s'en remettre systématiquement à quelque chose qui nous dépasserait ! A chaque fois que l'on fait quelque chose, dans la mesure encore une fois où l'on ne relèverait pas de la psychiatrie, on peut s'interroger sur les raisons de nos actes et plonger dans notre inconscient.
Nous ne sommes qu'une seule et même personne mais avec des pensées complexes, parfois contradictoires. Mais autant assumer malgré tout notre unicité... en reconnaissant ces contradictions plutôt qu'en les reportant sur plusieurs personnes !
Je suis d'accord avec Roumi dans la mesure ou on n'est pas constitué de plusieurs personnes, peut être que vous voulez dire "personnalité" et là je vous dirais oui; en latin, La persona était le nom donné au masques que les acteurs du théâtre antique portaient sur leur visages lors des représentations, comme plusieurs mot, le sens, renvoie à la même idée, on est plusieurs parcequ'on n'est pas le même avec ses parents, sa femme, son patron...
D'autre part, on associe souvent cette multiplicité de facettes à un sens plutot péjoratif, sauf qu'il faut savoir que cette multiplicité est à l'image de la société, Michel serre à bien raison de nous comparer à un arlequin dont l'habit est constitué de tas de bouts de tissus differents, cousus ensemble, au fur et à mesure du déroulement de sa vie.
Bref, rien n'est totalement réfléchi ni complètement conscient...
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