J'ai peu suivi la blogosphère tunisienne ces derniers temps, et je n'ai pas participé à la polémique soulevée à l'occasion des évènements sanglants de Gaza. Ceci dit, le peu de choses que j'ai lues m'a donné envie de réagir, même si cette réaction intervient après coup, au moment où les bloggeurs ont oublié ce sujet ou presque. Mon but n'est pas d'ajouter à la polémique mais de faire entendre ma voix, même si elle ne plaît pas à certains.
J'essayerai dorénavant de faire des posts rapides et courts pour me permettre d'être plus présent sur ce blog. Les posts longs et élaborés me prennent beaucoup trop de temps et découragent certains par leur longueur.
La première chose que je remarque pendant le mois dernier où Gaza a occupé l'espace blogosphérique tunisien est l'extrême sensibilité du sujet pour certains bloggeurs. Il s'agit ni plus ni moins d'un sujet tabou (encore un !), dans lequel on a tout intérêt à peser chaque mot et chaque lettre qu'on écrit pour ne pas froisser les autres, ou pire, se faire agresser par eux. On a l'impression de marcher sur des oeufs, et l'accusation d'être pro-sionsite vous attend au tournant. Soit tu es avec nous, soit tu es contre nous. En fait, l'auto-censure a encore une fois frappé : ceux qui sortent du lot, qui ne pensent pas comme les autres, n'osent plus dire haut et fort ce qu'ils pensent. Et ils préfèrent se taire.
Mais ne pas penser comme les autres ne veut pas dire être avec les crimes commis par Israël à Gaza. Ça ne veut pas dire justifier et cautionner la séquestration de tout un peuple et l'assassinat d'enfants, de femmes et de civils. Cela veut dire tout simplement : se méfier du Hamas, pointer du doigt les erreurs des dirigeants de ce mouvement et mettre en garde contre une dérive à la Hezbollah. Le Hamas ne, et ne sera jamais, intouchable du simple fait qu'il défend une cause intouchable. Et le fait qu'il ait été élu par le peuple palestinien ne veut rien dire. Car non seulement les peuples peuvent se tromper et être induits en erreur, mais en plus l'élection du Hamas n'a pas été le fruit d'un processus démocratique mûr et sain. La démocratie n'est pas les élections.
Mais ne pas penser comme les autres ne veut pas dire être avec les crimes commis par Israël à Gaza. Ça ne veut pas dire justifier et cautionner la séquestration de tout un peuple et l'assassinat d'enfants, de femmes et de civils. Cela veut dire tout simplement : se méfier du Hamas, pointer du doigt les erreurs des dirigeants de ce mouvement et mettre en garde contre une dérive à la Hezbollah. Le Hamas ne, et ne sera jamais, intouchable du simple fait qu'il défend une cause intouchable. Et le fait qu'il ait été élu par le peuple palestinien ne veut rien dire. Car non seulement les peuples peuvent se tromper et être induits en erreur, mais en plus l'élection du Hamas n'a pas été le fruit d'un processus démocratique mûr et sain. La démocratie n'est pas les élections.
3 commentaires:
Faut pas confondre complicité des medias occidentaux et du systeme politique et des orgainisations multilaterales avec culpabilité d'un monde arabe sans réelle force de disuasion, ni organisation coherante ni volonté réelle....
tout d'abord, le Hamas a été démocratiquement élu et cela a bien été vérifié, et s'il a été élu, c'est que les palestiniens voulaient exprimer leurs malheurs et leur désaccord avec le pouvoir en place, corrompu, maos malheureusement encore une fois dans ce conflit, on laisse de côté le vrai responsable pour responsabiliser le Hamas. Je ne suis pas une partisane du Hamas, mais dans ce génocide commis, il est absurde et irresponsable mettre la faute sur le dos du Hamas, c'est d'une naïveté absolue, on voit bien que la propagande sioniste a encore marché auprès de qui? auprès des arabes, car heureusement la communauté internationale a pour une fois vu juste dans le jeu d'Israel. Si c'était pas le Hamas ça aurait été autre chose, et puis je te signale que c'est Israel qui a rompu la trêve en premier, si tu veux appeler ça une trêve car elle ne l'a jamais respecté.. rejeter la faute sur le Hamas ou même dire qu'il a une responsabilité dans ce qui s'est passé est le fruit d'une manipulation réussie, il ne s'agit pas de "avec nous " ou "contre nous", il s'agit tout simplement de voire la réalité en face.
Cher mani la democratie est une arme a double tranchant et cela ce n'est pas moi qui va te l'apprendre. Le hamas est arrivé au pouvoir de la meme façon que cela l'etait pour le likoud, l'est pour kadima et le sera pour n'importe quelle autre foramtion extremiste qui gagnera les prochaines elections israeliennes puisque dans ce conflit precis on et dans une logique de surencheres. A mon avis le probleme ne doit pas etre envisagé par une approche politique mais plutot humaine et la il n'y aucun risque de se faire lynché.
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