vendredi 1 janvier 2010

Le paradoxe de la nostalgie

La nostalgie. Ce sentiment complexe, paradoxal…

Quand il s’empare de nous, nous ne savons plus si nous voulons rire ou pleurer. Il nous plonge dans un état étrange, il nous bloque, il nous émeut…

Une fois déclenché (par un souvenir, par un objet, par une personne…), le sentiment de nostalgie nous submerge par le souvenir de la joie retrouvée. Nous revivons le souvenir de l’objet aimé et nous nous rappelons à quel point cet objet (ou cette personne) nous procurait de la joie.

Mais presque au même moment nous nous rendons compte que cela n’est pas réel, que c’est juste un souvenir. Le sentiment de perte provoque une tristesse qui s’empare de nous et qui vient s’opposer à la joie. Plus la joie retrouvée est immense, plus la tristesse est grande de l’avoir perdue. Ainsi, la nostalgie procède par un mélange de joie et de tristesse. C’est pour ça qu’elle est paradoxale. Elle nous donne envie de rire et de pleurer.

1 commentaire:

Roumi a dit…

Je suis d'accord mais la nostalgie peut n'être qu'un sentiment très fugace ; dans ce cas, on a à peine le temps de s'en rendre compte qu'elle est déjà passée ! :)
La nostalgie découle, en partie du moins, de notre faculté à recomposer nos souvenirs, avec une tendance à donner rétrospectivement une importance parfois surdimensionnée à des faits qui n'en avaient pas forcément autant. Ce constat peut aider un peu à tempérer notre ardeur nostalgique.